Suivez nous sur

L'IA apporte un nouveau potentiel pour les prothèses avec la main imprimée en 3D

Interface cerveau-machine

L'IA apporte un nouveau potentiel pour les prothèses avec la main imprimée en 3D

mm

Une nouvelle Prothèse de main imprimĂ©e en 3D associĂ©e Ă  l'IA a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Biological Systems Lab Ă  l'UniversitĂ© d'Hiroshima au Japon. Cette nouvelle technologie peut changer radicalement le fonctionnement des prothèses. C'est un pas de plus vers la combinaison du corps humain physique et de l'intelligence artificielle, ce vers quoi nous nous dirigeons très certainement. 

La main prothĂ©tique imprimĂ©e en 3D a Ă©tĂ© associĂ©e Ă  une interface informatique pour crĂ©er le modèle le plus lĂ©ger et le moins cher Ă  ce jour. Cette version est la plus rĂ©active Ă  l'intention de mouvement que nous ayons vue. Avant le modèle actuel, ils Ă©taient normalement fabriquĂ©s en mĂ©tal, ce qui les rendait Ă  la fois plus lourds et plus chers. Le fonctionnement de cette nouvelle technologie se fait par un rĂ©seau de neurones entraĂ®nĂ© Ă  reconnaĂ®tre certains signaux combinĂ©s, ces signaux ont Ă©tĂ© nommĂ©s « synergies musculaires » par les ingĂ©nieurs travaillant sur le projet. 

La main prothĂ©tique a cinq doigts indĂ©pendants qui peuvent effectuer des mouvements complexes. Par rapport aux modèles prĂ©cĂ©dents, ces doigts sont capables de se dĂ©placer davantage et tous en mĂŞme temps. Ces dĂ©veloppements permettent Ă  la main d'ĂŞtre utilisĂ©e pour des tâches telles que la tenue d'objets tels que des bouteilles et des stylos. Chaque fois que l'utilisateur de la technologie veut bouger la main ou les doigts d'une certaine manière, il n'a qu'Ă  l'imaginer. Le professeur Toshio Tsuji de la Graduate School of Engineering de l'UniversitĂ© d'Hiroshima a expliquĂ© comment un utilisateur peut dĂ©placer la main imprimĂ©e en 3D. 

« Le patient ne pense qu'au mouvement de la main, puis le robot se dĂ©place automatiquement. Le robot est comme une partie de son corps. Vous pouvez contrĂ´ler le robot comme vous le souhaitez. Nous combinerons le corps humain et la machine comme un seul corps vivant.

La main imprimĂ©e en 3D fonctionne lorsque les Ă©lectrodes de la prothèse mesurent les signaux Ă©lectriques provenant des nerfs Ă  travers la peau. Cela peut ĂŞtre comparĂ© au fonctionnement de l'ECG et de la frĂ©quence cardiaque. Les signaux mesurĂ©s sont ensuite envoyĂ©s Ă  un ordinateur dans les cinq millisecondes, moment auquel l'ordinateur reconnaĂ®t le mouvement souhaitĂ©. L'ordinateur renvoie alors le signal Ă  la main. 

Il existe un réseau de neurones qui aide l'ordinateur à apprendre les différents mouvements complexes, il a été nommé Cybernetic Interface. Il peut différencier les 5 doigts afin qu'il puisse y avoir des mouvements individuels. Le professeur Tsuji a également parlé de cet aspect de la nouvelle technologie.

« C'est l'une des particularitĂ©s de ce projet. La machine peut apprendre des mouvements de base simples, puis les combiner et ensuite produire des mouvements compliquĂ©s. Â»

La technologie a Ă©tĂ© testĂ©e auprès de sept personnes, et l'une d'entre elles Ă©tait une personne amputĂ©e portant une prothèse depuis 17 ans. Les patients effectuaient des tâches quotidiennes et avaient un taux de prĂ©cision de 95 % pour un mouvement simple simple et un taux de 93 % pour les mouvements complexes. Les prothèses qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans ce test spĂ©cifique n'ont Ă©tĂ© entraĂ®nĂ©es que pour 5 mouvements diffĂ©rents avec chaque doigt ; il pourrait y avoir beaucoup plus de mouvements complexes Ă  l'avenir. Avec seulement ces 5 mouvements entraĂ®nĂ©s, le patient amputĂ© a pu ramasser et dĂ©poser des choses comme des bouteilles et des cahiers. 

Il existe de nombreuses possibilitĂ©s pour cette technologie. Cela pourrait rĂ©duire les coĂ»ts tout en fournissant des mains prothĂ©tiques extrĂŞmement fonctionnelles aux patients amputĂ©s. Il existe encore des problèmes comme la fatigue musculaire et la capacitĂ© des logiciels Ă  reconnaĂ®tre de nombreux mouvements complexes. 

Ce travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le laboratoire d'ingĂ©nierie des systèmes biologiques de l'UniversitĂ© d'Hiroshima avec des patients du centre de rĂ©adaptation des robots de l'Institut Hygo de technologie d'assistance, Ă  Kobe. La sociĂ©tĂ© Kinki Gishi Ă©tait responsable de la crĂ©ation de l'emboĂ®ture qui Ă©tait utilisĂ©e sur le bras du patient amputĂ©. 

 

Alex McFarland est un journaliste et écrivain en IA qui explore les derniers développements en matière d'intelligence artificielle. Il a collaboré avec de nombreuses startups et publications d'IA dans le monde entier.